6 mars 2021
LA FONDATION TAPIES À BARCELONE
J'ai été un peu déçu par cette Fondation Tapies, non par la qualité des oeuvres exposées et la muséographie de l'exposition, mais par le nombre relativement modeste des peintures exposées. Le beau Bâtiment, une ancienne maison d'édition est assez petit. Lors de ma visite une grande partie de la superficie était perdue par une exposition temporaire indigente. La Fondation est couronné par une sculpture piquante de l'artiste.
détail de la peinture immédiatement au-dessus
deux détails de la peinture immédiatement au-dessus
COMMENTAIRES lors de la première édition de ce billet
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Commentaires
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Si l'exposition temporaire occupe une (trop ?) grande superficie, il s'agit tout de même de la volonté de Tapies, celle de faire également de ce lieu un centre « favorisant l'étude et la compréhension de l'art contemporain » ... d'où l'exposition « indigente » que vous évoquez . Sans doute très « art contemporain » au mauvais sens du terme :apparaissant bien inutilement prétentieuse et vide ... Il s'agissait malgré tout, d'après la programmation, d'un artiste important : Allan Kaprow, qui au début des années 60, a « inventé » le happening !
Déjà je n'ai jamais apprécié les happening il y en eut un qui jadis qui réussi à me faire vomir c'étaiet des autichiens pas spécialement ragoutant qui se roulaient nus dans une mare de sang. Pour le sang je préférais encore celui d'un artiste qui transformait son sang en boudin, étant fatigué ce soir après m'être coliné des kilos de livres et de meubles son nom m'échappe, il est mort du sida durant les années 80 quand à l'installation d'Allan Kaprow cela relevait de la chambre d'un étudiant pauvre des années 70... J'aurais aimé simplement voir plus de peintures de Tapies d'autant que depuis quelques années il n'est pas si facile d'en voir en France. Cela ne veut pas dire qu'il ne faille pas rendre visite à la Fondation Tapies mais il vaut mieux s'il n'y qu'un musée à visiter à Barcelone se rendre à la fondation Miro ou au musée Picasso d'autant que la réouverture du musée Picasso de Paris est reportée.
Les Actionniste viennois - pour vous vomitifs - Hermann Nitsch et Otto Mühl, je les ai découverts beaucoup plus tard . Mais alors je devais être insensibilisée par Journiac & Cie puisqu'ils ne m'ont pas produit un effet si désagréable . C'est tout de même un mouvement extrêmement radical, peu représentatif de l'ensemble des happenings et performances ...
Tout ceci ne mettant aucunement en doute l'indigence de l'exposition Allan Kaprow, que j'imagine très bien . Comme je comprends aussi la frustration de ne pas voir davantage d'oeuvres de ce grand artiste qu'est Tapies .
A la fin des années 60 et début des années 70 je fréquentais beaucoup le centre culturel américain du boulevard Raspail à Paris (aujourd'hui il y a à sa place la fondation Cartier dont le bâtiment, à mon avis bien peu adapté à l'usage des expositions est signé Jean Nouvel) où il y avait régulièrement des happening dont ceux du groupe Panique avec entre autres jodorowsky. J'ai donc biberoné qusiment aux performances. J'ai d'ailleurs été invité à un vernissage de Journiac (comment ai-je pu oublier son nom, la sénélité sans doute) mais malheureusement pas celui du boudin. C'était des photographie de lui plus ou moins travesti si je me souviens bien mais cela doit faire une trentaine d'années peut-être plus. C'est amusant qu'il ait été votre professeur. Dans le genre il y avait dans le même temps un suisse androgyne assez beau qui se mettait en scène dans de grandes photos couleurs mais là encore son nom ne me revient pas! Je croyais que Journiac était mort du sida... Les actionniste viennois m'ont dégouté pour toujours des performance. Je me souviens avoir fuis à toutes jambes la galerie où ils sévissaient lors d'un vernissage d'une FIAC cela devait être en 1989 ou 90. A propos de la rumeur de la crucifiction de Journiac en fait vous me faites songer que Jésus a été le meilleur body artiste de tous les temps et quel tabac ce petit juif a fait avec ça depuis 2000 ans, un expert en marketing...
Je le répète la fondation Tapies est à voir mais en effet j'ai été un peu frustré car j'ai peu l'occasion de voir des oeuvres de Tapies et comme pour tous les "matiéristes" les reproductions ne sont pas satisfaisantes.
Grottes que je préfère à Journiac, mais j'espère que le billet sur Rabier aura comblé votre désir de représentations animalières.
Vos souvenirs sont toujours aussi surprenants, talquer un canard en caoutchouc gonflable!
Eh non, il ne doit plus rester aujourd'hui de Gédéon de cette sorte ce qui est dommage.
Ces scabreuses et sacrilèges histoires d'art contemporain ( art plus vraiment contemporain d'ailleurs ) me seront pardonnées j'espère, puisqu'ayant regardé une fois encore, la veille même de mon commentaire, sous prétexte de Vendredi Saint un film que j'aime particulièrement : « l'évangile selon St Mathieu » de Pasolini - Grand prix de l'office catholique du cinéma . Le beau Jésus de 19 ans Enrique Irazoqui ... ça tombe bien, est justement catalan ! Dans les bonus, une excellente interview tournée à Cadaquès 40 ans plus tard, où il raconte sa rencontre avec Pasolini et le tournage du film .
C'est malheureusement un des rares films de Pasolini que je n'ai pas vu. Connaissez vous la captation que j'ai produit et édité (et tourné mais je ne suis pas crédité) de la pièce Vie et mort de Pier Paolo Pasolini?
Le cinéma de Pasolini par contre je le connais bien et l'aime depuis mon adolescence . Ce serait vraiment dommage de laisser de côté L'évangile selon St Mathieu , qui a toute sa place parmi les grands films de Pasolini . De plus les bonus de mon dvd édition Carlotta 2003 sont remarquables : Pasolini un religieux sans foi - Pasolini face à l'église - Un Christ à Cadaquès .
voici mon mail bernar.a @wanadoo.fr par ce biais envoyez moi une adresse où je peux vous envoyer ce dvd dont j'ai fait toute la production.
Je vais me procurer ce dvd pour combler ma lacune.
Les angs sont des créatures imaginaires. Les enfant sont en revanche des être réel et n'ont rien d'angélique. Certains à la rigueur porte des masques de ces êtres de fable, peut être pour mieux dissimuler ce qu'ils sont en vérité.
Je suis entièrement en désaccord avec vous et la thèse de Rousseau qui est d'ailleurs souvent caricaturée, la bonté native est une parfaite stupidité seul le dressage fait que la petite brute qui voit le jour devient à force de règles presque urbaine et encore ce n'est qu'un vernis qui ne demande qu'à craquer. Lisez Samajesté des mouches de Golding superbe livre et grand livre de Peter Brooks.
L'idée de Golding est de montrer (entre autres) que chez ces enfants qui viennent d'une bonne école anglaise ce qui sous entend d'un bon milieu, le vernis de civilisation craque dès la première épreuve.