Chirico La peinture métaphysique au Musée de l'Orangerie (1)
Sérénade, 1909
Prométhée, 1908
Je n'attendais pas grand chose de cette exposition Chirico craignant que ce soit une réédition au petit pied de la rétrospective du Musée d'Art Moderne de la ville de Paris de 2009 qui, elle, embrassait toutes la carrière de l'artiste et ne s'arrêtait pas comme celle-ci en 1920, ce qui est politiquement correct. Et bien je me trompais car le Musée de l'Orangerie montre des tableaux jamais ou rarement vu à Paris dont beaucoup ont appartenu à Paul Guillaume, le grand donateur du dit musée mais heureusement l'exposition ne se contente pas de proposer les tableaux de sa première période parisienne de 1912 à 1915 qui sont les plus connus, mais montre ses toutes premières oeuvres réalisées lors de sa période munichoise de 1906 à 1908 qui sont très influencé par Bocklin et Klinger. Autres découvertes (du moins en ce qui me concerne) d'abord les peintures en petit format peinte par Chirico à Ferrare de 1915 à 1917 puis l'influence qu'il a pu avoir à un moment sur Morandi et Carra, ce dernier peintre n'était jusqu'alors un nom pour moi. Je trouve que les tableaux de Cremonini ont une certaine parenté avec les siens. Outre les oeuvres de Chirico, l'exposition présente quelque toiles de Bocklin, Morandi, Carra et Picasso. Eclairant également les feuilles de carnet sur lesquelles Chirico préparait ses tableaux avec soin.
Paris, octobre 2020