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Dans les diagonales du temps
26 juin 2020

UNE RELECTURE DE THORVALDSEN PAR ELMGREEN & DRAGSET

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Elmgreen et Dragset sont un peu les Pierre et Gilles ou les Gilbert et George danois plus par leur dérision post moderne de leur démarche que par la nature des oeuvres. Par commodité j'ai classé ces deux artistes dans la catégorie des photographes ce qui est très réducteur, j'en suis bien conscient. Elmgreen et Dragset ont eu l'idée d'adjoindre un accessoire moderne ou de vêtir partiellement quelques statues du sculpteur danois du XIX ème siècle, Thorvaldsen pour en faire ressortir l'érotisme puis ils ont photographié les sculptures ainsi attifées et tiré les images obtenues en grand format. Elles sont en outre remarquablement mis en situation dans cet étonnant musée dont je vous reparlerai.  

 

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Copenhague, juillet 2011

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Commentaires
M
Je peux vous garantir qu'il y a 25 ans les professeurs de l'Ecole Jean Ferrandi étaient tout à fait aimables et stylés même s'ils n'avaient pas l'air commode avec leurs élèves.
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M
J'avoue ne pas complètement identifier (et même pas du tout) à quoi vous faites allusion en ce concerne les arts mineurs en revanche je connais les deux école dont vous parlez ayant pendant plus de dix ans habité le quartier. Il y a quelques années 5 ou 6 (?) photographié des élèves de cette école d'art qui étaient absorbés à croquer les alentours du Bon Marché (j'ai fait en son temps un billet la dessus qui réapparaitra sans doute un jour). Mais je connais encore mieux l'école de la rue Ferrandi qui forme des jeunes aux métiers de bouche et de restauration. Il se trouve que mon ami Jean-Claude Farjas était ami avec la tenancière d'une librairie boulevard Montmartre, aujourd'hui disparue et remplacée par une boutique de téléphone, qui avait ses entrée dans la dite école, en effet certains jours celle-ci reçoit des convives, sur invitation, qui pour un prix symbolique dégustent des mets préparés par les élèves. C'était succulent en outre on avait droit au grand service car l'école prépare également les maitres d'hôtel et là je dois dire que ces garçons n'étaient en rien esthétiquement inférieurs à ceux de l'école de la rue de Sèvres. Ce sont des souvenirs datant de 25 ans je ne sais ce qu'il en est aujourd'hui...
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M
Le véritable problème c'est la répugnance à l'apprentissage en fait au travail. Ce n'est malheureusement pas seulement vrai que pour l'art. C'est la maitrise de la technique et non son ignorance qui libère la création encore une fois je crois que le meilleur exemple est Picasso qui avait une virtuosité technique étourdissante et qui n'a pas cessé de créer dans des directions qui s'il n'était pas Picasso serait perçues contradictoires.
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M
Je suis en gros en accord avec Fumaroli. Je ferais même remonter le fâcheux interventionnisme de l'état jusqu'à Malraux et cette invention de ce ministère de la culture. Mais le label de l'état n'est pas nouveau et commence avec les prébendes royales disons à partir deLouis XIII! En ce qui concerne l'art comme ailleurs le malheur vient que l'on ne demande plus aux artistes un savoir faire; ce qui était le cas en France en gros jusqu'à la seconde guerre. Cette obligation par exemple pour entrer aux Beaux-art de savoir dessiner et ensuite d'apprendre et de s'améliorer sur le modèle ou en copiant les oeuvres de jadis était une manière de sélection. Et voilà le gros mot lâcher, non ainsi tous ne peuvaient pas être artiste. Il me semble qu'un rigoureux apprentissage n'a jamais empêcher l'invention et la grande innovation voir Picasso et le fait que Fontana, que vous citez, était un céramiste accompli ne l'a pas freiné dans ses inventions. Mais bien sûr pour cela il faut apprendre, étudier, travailler et même souffrir ce que nos aspirants artistes récusent pour le grand bonheur de ces prétendues écoles d'arts qui ne sont que des fabriques de ratés.
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M
Merci pour le lien permettant de visiter ce bel atelier.<br /> <br /> Pour rebondir sur un commentaire précédent, Elmgreen Dragset à propos de Fumaroli, le duo scandinave démontre que l'art contemporain peut dire clairement des choses, ici, parfois graves mais avec humour et sans oublier la beauté. Contrairement à Fumaroli je trouve qu'il ne faut pas rejeter en bloc l'art contemporain même si on y trouve beaucoup de faiseurs-faisans.
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