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Dans les diagonales du temps
17 mars 2020

Quartier lointain, un film de Sam Garbarski

 

A l'impossible nul n'est tenu, car c'était bien une folle gageure que d'adapter au cinéma le chef d'oeuvre de Taniguchi (le mangaka fait une apparition, en passager du train à la fin du film), le manga "Quartier lointain" et qui plus est de le transposer dans la France des années 60. Pour ceux qui ne connaitrait pas cette exceptionnelle bande dessinée, en voici l'argument: De nos jours Thomas, la cinquantaine, doté de femme et enfant est un dessinateur de bande dessinée en panne d'inspiration, se rendant au Salon de la B.D d'Angoulême, il se trompe de train. Il se retrouve dans celui qui le conduit à sa ville natale où il n'est pas revenu depuis plus de 20 ans. Il profite de sa bourde pour se rendre sur la tombe de sa mère. Là, il a un malaise, s'évanouit et se réveille âgé de 14 ans (mais ayant gardé sa mémoire d'adulte) au début des années 60, juste avant la date à laquelle sont père avait abandonné sa famille; il va tenter d'empêcher ce départ...

  

  

 
 

Et bien Sam Garbarski, cinéaste dont je n'avais jamais entendu parlé, "Quartier lointain est son deuxième film, se tire honorablement de son impossible entreprise. Pourtant cela commence bien mal avec un Pascal Gregory dans le rôle de Thomas adulte, qui a une tête du type auquel on vient de présenter la note de ses six derniers mois de consultation chez son psychanalyste, comme dit Eric Neuhoff pour une autre prestation du comédien aussi peu convaincante que celle-ci. Mais dés que le héros retombe en enfance, au sens strict du terme, et est joué par le jeune Léo Legrand, absolument parfait, cela va beaucoup mieux. Tout le casting est alors remarquable à commencer par les parents de Thomas; le père est joué par Jonathan Zaccai, déjà très bien dans "ÉLÈVE LIBRE)" et la mère par Alexandra Maria Lara. Laura Martin qui interprète Sylvie, l'amoureuse de Thomas ne démérite pas non plus. Autre point fort du film, la qualité bluffante de la reconstitution d'époque, aucun anachronisme à l'horizon.

 

  

 

 

 

  

  

Si le choix de Nantua comme ville de l'enfance de Thomas est assez judicieux, il faudra que l'on m'explique comment en voulant prendre un train pour Angoulême on peut se retrouver à Nantua!

Même si le flm est assez fidèle à la bande dessinée, qui est bien sûr à lire absolument, ce serait une erreur de vouloir la retrouver. Pour apprécier le film mieux vaut oublier son origine et alors on passe un agréable moment dans ce voyage sans faute mais non sans nostalgie dans la France provinciale des trente glorieuses dans laquelle la vie était plus douce qu'aujourd'hui. 


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Bande annonce de Quartier Lointain de Sam Garbarski d' après l' oeuvre de Taniguchi Jirô

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