une visite à la biennale des antiquaires 2016 (1)
La biennale des antiquaires de Paris se dote de nouvelles ambitions et d'un nouveau directeur, Dominique Chevalier qui veut l'orienter plus vers la peinture au détriment de la joailleirie. Ce n'est pas moi qui m'en plaindrait. Elle aura lieu dorénavant tous les ans tout en n'envisageant pas de changer son intitulé. A cette incongruité Dominique Chevalier a répondu que le Paris-Dakar s'appelait toujours le Paris-Dakar alors qu'il se déroulait en Argentine. Imparable.
Si la présentation du village des antiquaires sous la nef où lors de ma visite on rotissait, m'a paru moins luxieuse qu'à l'acoutumé en revanche le nombre des exposants a augmenté, il y a beaucoup plus de peintures anciennes et modernes, rien de contemporain, ce qui est assez logique pour des antiquaires et donc moins de bijoux et un petit peu moins de meubles que d'habitude. Les pièces exposées sont presque toutes dignes des plus grands musées mais j'ai trouvé qu'il y avait un peu moins de folie que dans les éditions précédente, pas de meubles dont on ne pouvait pas imaginer l'existence comme parfois. Autre nouveauté un galerie a consacré son stand à un seul artiste, Marquet, de très beaux tableaux du peintre. Avec 400 000€ on repartait du Grand Palais avec le port d'Alger signé Marquet sous le bras. En parlant d'argent il faut 35€ (n'étant bien sûr pas invité que mes mécènes ne m'oublient pas, les dons c'est dans la colonne de droite) et deux fouilles pour admirer l'exposition de ces merveilles dont mon modeste reportage (la suite demain) ne rend compte que très partiellement.