Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Dans les diagonales du temps
2 juin 2022

Une visite à la pinacoteca di Brera (1)

IMG_8963

 

 

Ce musée est un rêve pour les amoureux de la peinture italienne de la Renaissance. Il faut juste être capable de résister à l'avalanche de chefs d'oeuvre.

 

IMG_8964

 

fresques de Bernadino Luini 

IMG_8965

 

IMG_8966

 

IMG_8967

 

IMG_8968

 

IMG_8969

 

IMG_8970

 

IMG_8971

 

IMG_8972

 

IMG_8975

 

IMG_8976

 

IMG_8977

 

IMG_8978

 

IMG_8982

 

IMG_8983

 

IMG_8984

 

IMG_8986

 

IMG_8988

 

IMG_8989

 

IMG_8990

 

IMG_8991

 

IMG_8992

 

IMG_8993

 

IMG_8994

 

IMG_8995

 

 

 

IMG_8998

 

IMG_8999

 

IMG_9001

 

IMG_9002

 

IMG_9005

 

IMG_9008

 

IMG_9007

 

 

Ce tableau est l'un des plus singulier par la composition que je connaisse, en effet son sujet le lavage des pieds de Jésus par Marie-Madeleine est relégué à l'extrême gauche du tableau alors que le centre de celui-ci est quasiment vide, occupé seulement en bas par un sujet trivial, deux chiens jouant avec un chat.

 

IMG_9009

 

IMG_9012

 

IMG_9013

Publicité
Publicité
2 juin 2022

mr. soushiyo

FSfHFCYXoAAjFpS

2 juin 2022

Rule, Britannia ! un billet inédit (en papier) de Gabriel Matzneff

412189_backdrop_scale_1280xauto

 

Les trois lanciers du Bengale

 

Lorsque j’étais un petit garçon en culottes courtes, je découvris le génie de l’Angleterre et ses singulières vertus par le truchement de trois films : Noblesse oblige de Robert Hamer, Passeport pour Pimlico de Henry Cornelius, Les Trois Lanciers du Bengale du grand Henry Hathaway ; et de quelques livres : Kim de Rudyard Kipling, Trois hommes dans un bateaude Jerome K. Jerome, le Picwick de Charles Dickens, Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll et les romans d’Agatha Christie.

Cette liste n’est pas exhaustive, mais si je songe à mon enfance, ce sont, touchant les Anglais, les noms et les titres qui me viennent spontanément à l’esprit. Ce furent, me semble-t-il, ces œuvres et leurs personnages qui dès l’âge le plus tendre me donnèrent une juste idée de ce que sont l’humour anglais, le courage anglais, le « splendide isolement » de l’Angleterre et, last but not least, ce magnifique spécimen d’homme qu’est le gentleman britannique.

Ah Oui ! J’allais oublier un film essentiel : Une femme disparaît où, dans des Balkans à la veille de la Deuxième guerre mondiale, Alfred Hitchcock décrit deux Anglais de bonne famille, Cadicott et Charters, interprétés par les merveilleux Naunton Wayne et Basil Radford, étrangers au drame auquel ils sont malgré eux mêlés, soucieux seulement de rentrer à temps en Angleterre pour y assister à un match de cricket, two cricket-obsessed Englishmen… 

A l’âge de quinze ans, ce sera le grand choc de ma décisive rencontre avec Byron. Mais Byron est un génie universel qui n’est pas plus un représentant du génie anglais que, par exemple, un autre génie universel (né, comme lui, en 1788), Schopenhauer, n’est un représentant du génie allemand.

Le Picwick de Dickens et Les Trois Lanciers du Bengale de Hathaway m’ont donné une très haute idée de l’Angleterre, de ses vertus et de ses mœurs. Byron, lui, m’a aidé à devenir moi-même, c’est tout différent.

Rudyard Kipling nous enseigne à aimer notre patrie. Byron, lui, est un professeur de liberté, de dissidence ; un maître pour les aventures amoureuses, le militantisme sporadique, le désespoir allègre et la solitude.

En 1822, à Pise, deux ans donc avant sa mort à Missolonghi, Byron, évoquant son engagement auprès des carbonari de Ravenne, déclare à son ami Thomas Medwin :

« La situation humiliante du Portugal et de l’Espagne, la tyrannie des Turcs en Grèce, l’oppression du gouvernement autrichien à Venise, l’abaissement moral des Etats du Pape, pour ne rien dire de l’Irlande, contribuèrent à m’inspirer l’amour de la liberté. Aucun Italien n’aurait pu se réjouir plus que moi d’avoir vu une constitution s’établir de ce côté des Alpes. J’ai éprouvé pour la Romagne les mêmes sentiments que si elle avait été mon pays natal, et j’aurais risqué pour elle ma vie et ma fortune, comme je le ferai aujourd’hui pour les Grecs. Je suis devenu citoyen de l’univers. » 

l’Europe de Byron n’est pas celle des technocrates ; elle est celle des aventuriers et des poètes ; ce n’est pas l’Europe de la coercition, mais celle de la liberté. C’est l’Europe des nations. C’est la nôtre.

Je me suis marié religieusement à Londres , et à peine descendu du train à la gare de Victoria j’ai su que l’anglais que j’avais appris en classe de la sixième à la première ne me servirait à rien : je ne comprenais pas un traître mot de ce qui se disait autour de moi et les gens affectaient de ne rien comprendre à mon jargon. Lorsque nous montâmes dans un taxi, ma fiancée, nos deux témoins et moi, et priâmes avec notre meilleur accent le chauffeur de nous conduire à l’église orthodoxe russe, en lui précisant l’adresse, celui-ci feignit de ne pas piger, nous fit répéter quatre ou cinq fois « Russian Orthodox Church » et finit par nous demander de l’écrire sur un bout de papier, humiliation suprême, vrai Waterloo linguistique.

Ce jour-là je me jurai de ne plus jamais prononcer un mot d’anglais en Angleterre. Lorsque je suis à Amsterdam, au Caire ou à Bangkok, j’accepte (ne parlant ni le batave, ni l’arabe ni le thaï) de baragouiner deux ou trois mots de broken english, mais à Londres, c’est hors de question. Je suis fortifié dans cette décision par la lecture des romans d’Agatha Christie et l’exemple de mon cher Hercule Poirot qui, vivant en Angleterre depuis des décennies, a une très bonne maîtrise de la langue, mais dont les autres personnages, Anglais de pure souche, eux, ne perdent pas une occasion de railler l’accent étranger et la dégaine de métèque. Il ne s’agit pas là de l’antique rivalité entre Anglais et Français, puisque Hercule Poirot est belge. Non, il s’agit de ce mixte d’hostilité, de méfiance et de dédain que nourrissent les insulaires britanniques à l’endroit des peuples du continent européen. Une attitude qui désole certains et qui, moi, me réjouit, car elle est un des éléments constitutifs de notre résistance à l’uniformité. Que les Anglais restent pleinement Anglais, tel est mon vœu le plus cher.

 

 

harry-potter-ne-depose-pas-les-charmes



Si j’aime tant Harry Potter, ce n’est pas seulement parce que le succès de J.K. Rowling insuffle le goût de la lecture à des millions d’enfants, comme le firent en d’autres temps Walter Scott et Alexandre Dumas ; c’est aussi parce que Harry Potter exprime un univers typiquement anglais, celui des collèges affectionnés à leurs traditions et à leurs rites que fréquentent des adolescentes et des adolescents bien élevés, celui d’une Angleterre à l’ancienne que l’on aurait pu croire disparue. Lorsque je monte avec Harry, Ron et Hermione dans le petit train à la locomotive rouge qui sur le quai 9 ¾ s’embarque pour Hogwarts, l’école des sorciers, je pars pour une Angleterre fabuleuse et radicalement allergique à l’Europe des marchands de bretelles que certains rêvent de nous imposer. Espérons que Harry Potter accepte de prêter, au moins jusqu’aux élections de 2009, sa baguette magique à M. Gordon Brown. Rule, Britannia ! 


Gabriel Matzneff, 
10 juillet 2007

 

Pour retrouver Matzneff sur le blog:

 

2 juin 2022

Ostorozhno un film de Stanislav LEBEDEV

49QDRNo

 

 

Russie, 2009

Réalisation:  Stanislav LEBEDEV

Avec: Vsevolod Nikolaev est Grigoriev & Aleksandr Siguev est Gorokhov

 

Deux élèves de cinquième année d'école primaire, le très bon élève Grigoriev et le cancre Gorokhov, sèchent des cours et se retrouvent dans diverses situations amusantes. Surmontant les obstacles, les garçons deviennent de bons amis.

Par rapport à la funeste actualité, ce film donne une image très décalé de la Russie telle que nous la percevons aujourd'hui.

 

EXxiShi

 

XLCwGfr

 

1Pr3ccX

MRhGSKi

 

zFnURtX

 

VYZARVv

 

AZss80a

 

nR4IwMY

FOcxpbx

 

 

1 juin 2022

Eugène Burnand (1850 - 1921)

tumblr_45d07cef442334975e64b70505d9e86b_f1280fea_1280

Publicité
Publicité
1 juin 2022

Saint Sébastien par Gustavo Ramirez Cruz

1478119909-saint-sebastian-gustavo-ramirez-cruz

 

Capture d’écran 2022-02-04 à 08

 

Capture d’écran 2022-02-04 à 08

1 juin 2022

Endymion endormi, 1756 de Nicolas-Guy Brenet (1728 - 1792).

tumblr_1cef6ac9c0deb22ef610ef5662e8223c_e466896c_640

1 juin 2022

Chardin, Garçon jouant aux cartes, 1740

tumblr_be82519fefc2810c904987c8adfab70a_bfdd2bfb_1280

1 juin 2022

Aquiles arrastando o corpo de Heitor ,1930. Alexander Rothaug

tumblr_061364b5f634c2b1f4139aad9ff830e6_e2a57160_1280

1 juin 2022

un vendredi à Roland Garros sur le Lenglen

IMG_1787

 

IMG_1788

 

IMG_1789

 

Dans les allées avant l'ouverture des courts

 

IMG_1791

 

 

Kokinakis à l'entrainement

IMG_1804

 

En attendant le match

IMG_1801

 

Coco Gauff une prétendante pour le titre féminin

IMG_1810

 

IMG_1813

 

 

Nadal, un 14 ème titre à Paris? j'en doute un peu.

IMG_1813

IMG_1818

 

le néerlandais Van De Zandschulp

IMG_1817

 

IMG_1820

 

IMG_1822

 

IMG_1829

IMG_1835

 

Nadal dominera le néerlandais sans trop de peine.

IMG_4830

 

entre deux rencontres un petit plaisir de Roland Garros, un macarron de chez Hermé siglé du lieu 

IMG_1843

 

IMG_1846

 

IMG_1844

 

Zverev

IMG_1848

 

Nakashima, un américain et non un japonais comme son nom pourrait le faire croire.

IMG_1854

 

IMG_1855

 

IMG_4839

 

IMG_1861

 

IMG_1862

 

Nakashima opposa une belle résistance à Zverev mais la victoire était hors de sa portée 

 

IMG_1869

 

Paris, mai 2022

Publicité
Publicité
<< < 10 20 21 > >>
Dans les diagonales du temps
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Publicité