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Dans les diagonales du temps
2 juin 2021

Sacrevoir

Florenz Portrait

 

 

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2 juin 2021

Pepeyn Langedijk

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2 juin 2021

Gregory Crewdson

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Gregory Crewdson est né le 26 septembre 1962. Il est aujourd’hui l’ un des photographes américains, même si ce qualificatif prète à débat comme on le verra, les plus connu pour avoir minutieusement mise en scène de façon surréaliste  l'Amérique de la moyenne bourgeoise des banlieues ( La banlieue a toujours semblé lointaine et exotique pour Gregory Crewdson, qui a grandi à Brooklyn ).

Adolescent il fait parti d'un groupe punk appelé The Speedies qui a marqué la scène new-yorkaise  pendant quelques temps.   Leur chanson à succès "Let Me Take Your Foto" se révèle prophétique pour Crewdson puisqu’elle correspond à ce qu’il allait devenir plus tard dans la vie.   En 2005, Hewlett Packard utilisé la chanson dans la publicité pour promouvoir ses appareils photo numériques.

Au milieu des années 1980 Crewdson étudié la photographie à la SUNY Purchase. Puis Il a reçu sa maîtrise en beaux-arts de l'Université de Yale. Il a enseigné à Sarah Lawrence, Cooper Union, Vassar College et à l'Université de Yale, où il est membre du corps professoral depuis 1993.

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Le fait que son père soit psychanalyste a eu une importance considérable dans le developpement de son travail comme le confesse Crewdson, <<Mon père était psychanalyste et il exerçait à la maison. Souvent, j’allais coller mon oreille à la porte. Je saisissais quelques bribes, sans comprendre grand-chose. Mais peut-être des mots, des récits, se sont-ils imprimés en moi ? Je ne sais pas. Ce qui est certain, c’est que mon travail est marqué par cette empreinte de la psychanalyse. Je mets en scène les angoisses, les fantasmes, les rêves. Et les lumières, les couleurs, les mouvements sont pensés dans le but de créer cet univers de l’étrange. Mais je ne m’inscris pas pour autant dans la lignée des surréalistes. La grande différence entre mon travail et celui d’un Magritte, par exemple, c’est que je reste attaché à des situations très quotidiennes. C’est pour cela que l’Amérique que je photographie est peu spectaculaire ; c’est l’Amérique rurale ou des petites villes, avec ses habitants sans histoire, pris dans leur vie de tous les jours. Introduire dans cette banalité des éléments du merveilleux me permet d’exposer la psychologie humaine : chaque photo est la rencontre entre le monde extérieur et le monde intérieur de chacun.>>

 

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Le psychanalyste Gérard Tixier  analysant quelques images de Crewdon donne quelques clés pour pénétrer le monde de l’artiste: « Ce qui m’apparaît, c’est ce paradoxe entre une intimité exhibée et une intériorité qui reste enclose : la photo du couple peut être une représentation de la scène primitive, celle que l’enfant voudrait surprendre pour répondre à la question : “D’où je viens ?” La scène de la caravane évoque un autre fantasme de l’enfant : surprendre sa mère nue et qu’elle ne se donne qu’à lui. Ces scènes parlent d’une intimité interdite d’accès mais qui, là, est ouverte aux quatre vents...>>.

 

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Pour créer ses premières séries d’images dans le début des années 1990, Crewdson construit, élabore, à petite échelle des décors, d’arrière-cours où la flore et la faune édictent d’ étranges rituels: oiseaux construisant un cercle d'oeufs, des papillons  rassemblés pour former une pyramide, Vignes transformées en tresses.   Chacun de ces mondes miniatures déjà menaçants seront capturés en une seule photographie, avant d'être démantelée.

 

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Bien que ses images soient réalisées à partir de prises de vues photographiques, Gregory Crewdson ne revendique pas le statut de photographe mais celui d’un peintre, réalisant des tableaux avec des moyens modernes.

 

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Ses images numériques sont marquées par les influences de Edward Hopper , Walker Evans, Diane Arbus, William Eggleston, Alfred Hitchcock, Steven Spielberg et David Lynch... Elles nécessitent parfois jusqu'à cent cinquante assistants et acteurs!

 

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Après avoir effectué de nombreux repérages dans les environs de New York, Crewdson conçoit une image qu'il met en scène comme s'il s'agissait d'une scène d’un film.

 

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Ensuite, il prend non pas une photographie, mais plusieurs. Elles seront assemblées plus tard à l'aide de l'ordinateur, afin que l'image finale soit nette jusque dans le moindre de ses détails. Des trucages seront également effectués. Gregory Crewdson ne s'en cache pas, bien au contraire. Il revendique un énorme travail de post-production indispensable à la création de ses tableaux, visions banlieusardes aux limites du cauchemar. Dans sa série “hover” Crewdson se concentre sur le jardin, un espace hybride où l'homme et la nature se rencontrent.

 

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Dans sa plus récente série photographié, dans le Massachusetts, l'artiste a utilisé une grande équipe de production afin de créer des effets spéciaux irréel rappelant l’atmosphére des films d’ horreur et de science-fiction. Les personnages semblent parfois agir inconsciemment, comme sous le charme d'une entité étrangère. Leur action inhabituelle suggére un récit mystérieux impliquant peut être un contact surnaturel. Crewdson h  a reconnu sa dette envers le film de Steven Spielberg, “Rencontres du troisième type”.

 

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Sur Main Street, Pittsfield Massachusetts les feux rouges sont truqués, les accessoires sont positionnés et les acteurs prennent leur place.   Cela ressemble à un film, cela a une odeur d'un film, mais cela ne l'est pas. L'ensemble de cette activité a pour but de réaliser une seule image qui sera signée Gregory Crewdson. L’artiste convoque son équipe “cinématographique” pour une dizaine de jours qui donneront une demi douzaine d’images. Chacune coûtera environ 60000 $. (en vente public les prix s’echelonne entre 2700$ et 103 000 $ selon les ventes les sujets la moyenne se situant vers 65000$).

 

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Les images, dit-il,  vienne à lui, tandis qu’il fait des longueur dans les piscine. Mais Crewdson dit qu'il préfère nager dehors, dans les lacs et les rivières... Le monde sur la rive, dit-il, offre très peu de temps pour l'imagination, pour se perdre dans l'inconscient de ses pensées.
Il enseigne à l'Université de Yale et possède un studio à New York.

 

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Pour retrouver Crewdson sur le blog:

 

2 juin 2021

scène quotidienne pour les "propriétaires" d'un chat

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2 juin 2021

Noah Davis: Piscine (1975)

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2 juin 2021

WHOLE NEW THING un film d'Amnon Buchbinder

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Fiche technique :

Réalisateur : Amnon Buchbinder. Scénariste : Amnon Buchbinder et Daniel MacIvor. Directeur de la photographie : Christopher Ball. Montage : Angela Baker. Musique : David Buchbinder.
Canada, 2005, Durée : 92 mn. Disponible en VO.

Avec Aaron Webber, Robert Joy, Rebecca Jenkins, Daniel Maclvor, Kathryn MacLellen, Drew O’Hara, Ryan Hartingan, Georgie brown, Callum Keith Rennie, Jackie Torrens, Lisa lelliott et Leah Fassett.

 

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Résumé :
Emerson Thorsen (Aaron Webber), joli garçon androgyne et surdoué de 13 ans, vit chez ses parents au Canada dans une maison perdue au milieu de la forêt de la Nouvelle Écosse. Il vient d'illustrer son premier livre, 1 000 pages consacrées à sa première pollution nocturne. Ce qui étonne à peine ses parents qui jusque là pourvoient à son éducation sans le secours de l’école. Il faut préciser que le père est un célèbre auteur d’ouvrages pédagogiques, par ailleurs impuissant et mari trompé par sa femme légèrement nymphomane. Mais il convient qu’il serait peut-être bon pour son fils d’abandonner les leçons à la maison pour l'école locale. Voilà qu’Emerson se retrouve bientôt avec des filles et des garçons de son âge. Il éprouve le choc des cultures, d'un esprit libre forcé de se confronter avec ses camarades de classe non préparés pour accepter sa différence. Ils ne comprennent pas bien ce garçon qui aime Shakespeare et écrit ses propres romans. La grande préoccupation d’Emerson est de savoir s’il est vraiment gay comme lui suggèrent fortement ses condisciples. Pour vérifier, il embrasse sur la bouche une fille puis un garçon : ce qui n’aide pas à son intégration. La personne dont il se sent le plus proche est son professeur d’anglais (Daniel MacIvor). Comme celui-ci est gay, Emerson en déduit que lui aussi doit être gay. Il n'en éprouve aucune honte et est déterminé à poursuivre son professeur de ses assiduités. Il apprendra les dures leçons de ce que signifie aimer...

 

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L’avis du critique :
Tout d’abord, ne vous fiez pas à la très laide affiche. Ce film est une très jolie surprise et Aaron Webber bien mignon. On comprend bien que pour désamorcer le scandale que pourrait provoquer le film, il ne fallait pas que le garçon paraisse beau. D’ailleurs un garçon de 13 ans qui poursuit de ses assiduités son professeur, cela ne peut pas exister et cela n’a jamais existé. Je vous rappelle que dire le contraire vous voue aux gémonies éternelles. Nous ne sommes plus dans les années 70. Vous vous souvenez, une époque où l’on donnait le prix Médicis à Tony Duvert, un auteur de livres ouvertement pédophiles. Non, nous sommes en 207. Vous êtes rassurés maintenant et puis si vous l’aviez oublié vous devez me lire en prison, mais je crois qu’Internet y est interdit ! De toutes façons, depuis que vous vous gavez de films américains, iraniens, chinois et même français, vous savez comme moi qu’un garçon de 13 ans, ça n’a pas de sexualité. Au regard de ce que veut nous faire croire la production internationale, Whole New Thing est bien une fiction extravagante. Il faut dire que le film aggrave son cas. Il présente comme héros un garçon surdoué et joli et non un bas du front avec des cuisses d’haltérophile comme les apprécient bon nombre de cinéastes de ma connaissance que je ne dénoncerai pas (c’est encore un peu tôt pour la délation, je me réserve). Un professeur profondément dans le placard qui drague les mecs dans les pissotières des parkings, encore de la pure fiction, ce n’est pas le syndicat des enseignants qui me dirait le contraire (pourtant il me semble connaître...). Et enfin un célèbre auteur de livres de pédagogie incapable d’élever son fils, impossible vous dis-je (néanmoins je crois savoir...). 

 

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Les péripéties ne manquent pas et l’on ne s’ennuie jamais. Le réalisateur ne se dépare jamais de la tendresse qu’il éprouve pour tous ses personnages qui, pourtant, souvent ne brillent ni par leur bon sens, ni par leur courage. Le filmage sans être exceptionnel est très honnête et surtout les acteurs sont épatants. Le jeune Aaron Webber est tout simplement extraordinaire. Daniel McIvor, le prof gay et timoré, est aussi le co-scénariste du film. Il n’en est pas à son premier film gay puisqu’il jouait le premier rôle dans Beefcake, celui de Bob Mizer, et qu’on l’a vu dans Uncut de John Greyson.

 

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Whole New Thing est aussi drôle qu’intelligent. On peut bien sûr regretter la fin très politiquement correcte mais je suis certain que comme moi, vous ne voudrez pas admettre qu’un garçon aussi sensible et intelligent puisse être hétérosexuel. 

 

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Lors du 1er Festival du Cinéma Indépendant Américain, à Paris en 2006, sous la présidence d’Elsa Zylberstein (actrice), le jury du long-métrage, composé de Fabienne Bichet (directrice de casting), Philippe Lioret (réalisateur), Jean-Marie Vauclin (distributeur) et de Didier Flamand (comédien et réalisateur), a décerné le « Prix de la meilleure fiction » au film. Titra Film doit en favoriser la distribution en offrant le sous-titrage au distributeur qui le prendra en charge. Jusqu’à ce jour les distributeurs, n’écoutant que leur courage et leur cinéphilie bien connus, ne se sont toujours pas manifestés. Susurrons-leur qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire et que Whole New Thing est beaucoup mieux réalisé que C.R.A.Z.Y., autre film gay canadien qui fit un tabac, pour ne rien dire de Mambo Italiano.
Un DVD est édité aux États Unis.

 

 


2 juin 2021

Gilbert Lewis

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1 juin 2021

BEN LAMBERTY

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1 juin 2021

Esteban Murillo

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1 juin 2021

JEUX D'EAU AU TROCADERO

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Paris, mai 1985

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