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C'est étant pensionnaire à Rome en 1853/58 de l'Académie San Fernando, que Hernández Amores, Germán, 1823/1894 réalise cette grande toile inspirée de textes classiques.<br />
Reprenant le motif de la Jeunesse ou Hercule entre la Vertu et le Vice, Germain substitue l'allégorie féminine habituelle par la figure de Socrate, autorité morale sur le jeune licencieux comme le décrit Plutarque dans son Alcibiade.<br />
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Le visage d'Alcibiade dérive de l'Antinous, du bas-relief de la Villa Albani à Rome. Dans une pose évoquant Dionysos, avec la peau de félin sur laquelle il est assis et la couronne de feuilles de vigne, allusion au vin qu'il vient de boire. <br />
Socrate présente la tête de l'ancien archétype bien connu du Musée du Vatican et pour la figure de Théodote la courtisane, Germain reprend une étude De 1855.<br />
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Le décor intérieur n'est pas celui d'une maison grecque, mais plutôt celui d'une maison romaine, comme celles qu'il a visitées à Pompéi. <br />
Maison luxueuse sous le regard d'un Apollon tenant l'arc et le bandeau, avec une inscription épigraphique ΕΠΟΕΣ, "ce qui s'exprime par la parole"<br />
(d'après le cartel du Musée du Prado)