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Dans les diagonales du temps
louvre
17 janvier 2021

EXPOSITION DES PIÈCES TROUVÉES LORS DES FOUILLES DANS LE RHONE À ARLES AU LOUVRE

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Il serait bien réducteur de limiter cette exposition, à sa pièce maitresse, le portrait de Jules César. Il est seulement le deuxième découvert, avec celui du musée de Turin, que l'on peut voir également au Louvre, qui a été exécuté du vivant du divin Jules. Ainsi le visage du romain le plus célèbre de l'Histoire nous est connu seulement par des monnaies frappées de son vivant montrant un homme au long cou ridé, au menton petit mais prononcé, aux joues creuses. Ce buste appartiennent à la tradition du portrait de la fin de la République que l’on nomme « portrait aristocratique » où sont accentués les marques de l’âge et les défauts physiques. C’est à tort que cette veine artistique est parfois appelée « vériste », car en réalité elle tend à l’exagération dans le but d’incarner l’idéal aristocratique de sérieux, sobriété, responsabilité. Curieusement, il est incomplet. Il manque la partie arrière du crâne. Lorsque l'on regarde derrière le buste on ne voit qu'une face plate avec trois petites cavités qui devaient recevoir des tenons pour que la pièce complétant la sculpture vienne s'ajuster. Le sculpteur aurait exécuté dans un bloc de marbre trop mince pour contenir l'effigie complète... Le portrait découvert en 2007 par Luc Long dans le lit du Rhône.

L'exposition est très pédagogique. Elle met l'accent sur l'apport de ces fouilles pour la connaissance du monde antique avec la découverte d'objets rares en bronze et bronze doré, matériau très peu conservé de cette époque.

 

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Esculape. 

 

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Masque cornier d'un couvercle de sarcophage

 

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gaulois

 

En ce qui me concerne la pièce la plus spectaculaire de l'exposition est la statue en bronze du gaulois captif. Elle est à l'échelle 1/2 par rapport à une taille humaine. Ce serait une commande de César pour fêter sa victoire sur les gaulois. Elle a été réalisée grâce à la technique dite à la cire perdue, en six morceaux qui ensuite ont été soudés ensemble. La statue du captif découverte en 2007 dans le Rhône à Arles. Son bon état de conservation, comme celui des autres bronzes s'explique par la pauvreté en oxygène de l'eau...

 

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Paris, mai 2012

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15 octobre 2020

JOLIES CRÉATURES MASCULINES SUR ET DEVANT LES TABLEAUX DU LOUVRE

 

 

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détail

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Paris, juin 2012

9 septembre 2020

OLIVIER P. AU LOUVRES

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Paris, janvier 1985    

1 juin 2020

OLIVIER P. AU LOUVRES (2)

 

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Paris, 1985

 

3 avril 2020

une visite au Louvre

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Paris, mai 2012

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5 mars 2020

Bouchardon au Louvre

Bouchardon au Louvre
Bouchardon au Louvre

Le Louvre propose la première rétrospective d'envergure à Bouchardon (1698-1762) sculpteur et surtout formidable dessinateur promoteur du néo classicisme. Et c'est là à mon humble avis là que le bât blesse, car l'artiste lorsqu'il se met à sculpter, ce qui est somme toute assez rare, il a tendance à trop idéaliser, tout comme Canova qui s'inscrivit dans son sillage, son modèle comme en témoigne son certes merveilleux "L'amour faisant un arc de la massue d'Hercule qui est pourtant moins sensuel et à mon sens moins admirable que ses dessins préparatoires, très bien mis en scène dans un audacieux montage (voir immédiatement ci-dessous) dans lesquels apparait le petit paysan qui lui a servi de modèle. Il y resplandit dans tout l'érotisme de son naturel, ce qui s'est perdu dans la sculpture.

 

Bouchardon au Louvre
Bouchardon au Louvre
Bouchardon au Louvre

Cet amour a eu toute une histoire... On cherchait une statue pour mettre au centre du Temple de l'amour situé dans le jardin anglais du Petit TrianonJoseph Deschamps proposa de réaliser pour le centre de l'édifice la statue d'un Amour. Mais on se décida pour une sculpture d'Edmé Bouchardon : l'Amour se taillant un arc dans la massue d'Hercule. Cette œuvre, commandée en 1738 par Philibert Orry, directeur des Bâtiments du roi Louis XV, était destinée à être placée dans lesalon d'Hercule où son modèle de plâtre fut brièvement exposé en 1746. Mais la version en marbre installée en 1754 fit l'objet des critiques des « petites maîtresses et des talons rouges » que dénonçait Charles-Nicolas Cochin, rapportant l'ignorance de la Cour et même du Roi  : « Quoi ? C'est là l'amour ? C'est donc l'amour portefaix ». On ne comprenait pas que l'artiste eût « préféré la souplesse élastique et maigre de l'adolescence à la mollesse potelée du Cupidon des peintres », la sculpture de cet Amour malicieux, jouant un tour à Hercule et à Mars dont il s'est emparé des armes, empreinte de réalisme mêlant Renaissanceet Antique, était sans doute trop novatrice pour l'époque. La « nudité et la sensualité adolescente » imposèrent le transfert de la statue vers l'orangerie du château de ChoisyMadame de Pompadour en fit cependant réaliser une copie pour son château de Bellevue, que « Mesdames Tantes» s'empressèrent de faire disparaître en 1774.

La sculpture au centre du temple est aussi une réplique, d'une hauteur identique de 1,75 mètre, qui fut commandée à un autre sculpteur, Louis-Philippe Mouchy, en septembre 1778, et exécutée en 1780. Elle fut envoyée, à la Révolution, au « Musée spécial de l'École française », puis à l'orangerie du château de Saint-Cloud, avant de reprendre sa place au centre du Temple de l'Amour en 1816. L'original fut transféré au palais du Louvre sur ordre de la reine Marie-Antoinette, où il est aujourd'hui conservé. On avait, entre-temps, en 1805, remplacé la statue disparue par un groupe représentant Vénus et l'Amour de Vassé

 

 

Bouchardon au Louvre

Formé à l’Académie royale de peinture et de sculpture à Paris avant de faire un fécond séjour à l’Académie de France à Rome (où il a résidé neuf ans), il reçut rapidement atelier et logement au Louvre. Agréé à l’Académie royale en 1735, il devint sculpteur du roi. Désigné dans l’Encyclopédie comme le continuateur de Puget et de Girardon,  Bouchardon fut considéré par ses contemporains comme un chef d’école, le promoteur du renouveau dans les arts, « le plus grand sculpteur et le meilleur dessinateur de son siècle » (Cochin).

L’esthétique de Bouchardon, analysée comme un point d’équilibre entre la référence antique et la fidélité à la nature, est admirablement transcrite par ses nombreux dessins, ardemment recherchés par l’élite des collectionneurs de son temps, ainsi que par ses modèles en terre cuite et ses sculptures. Artiste virtuose  largement sollicité par les élites, il sut également très tôt s’appuyer sur un solide réseau d’éditeurs, de libraires et d’amateurs influents en Europe pour asseoir sa notoriété.

 

François-Hubert Drouais, 1758, Paris, Musée Carnavalet

François-Hubert Drouais, 1758, Paris, Musée Carnavalet

 

Ce très intéressant article de Jacques Darriulat, lire ci-dessous (http://www.jdarriulat.net/Auteurs/Balzac.html), confirme ce qu'une rumeur d'époque propageait à propos de Bouchardon qu'il aurait préféré les jeunes hommes, les adolescents et même le jardinage et le billard aux dames. Ce n'est pas moi qui le blamerait...

<<... Sarrasine se trouve alors un second père, qui va désormais s’occuper de lui comme une véritable mère (« il le secourut, le prit en affection et le traita comme son enfant »), Edme Bouchardon (1698-1762), sculpteur en effet célèbre au XVIIIe siècle, dont Diderot parle à plusieurs reprises dans ses Salons (il semble bien en effet que ce soient des Salons de Diderot que Balzac s’inspire pour introduire des artistes historiques dans la fiction de son récit). Comme Vien, Bouchardon est un précurseur du style néoclassique : il est l’auteur en 1727 de l’un des premiers bustes néoclassiques, et plus tard d’une statue équestre de Louis XV, inspirée de la statue de Marc Aurèle de la place du Capitole, et qui sera détruite pendant la révolution. On peut dire en ce sens que Sarrasine est l’enfant des théories esthétiques nées des écrits de Winckelmann. Balzac ne compare-t-il pas son inspiration à celle d’un Canova, le sculpteur qui a su le mieux incarner l’idéal éthéré et gracieux de la Grèce néoclassique : « Fanatique de son art comme Canova le fut depuis, il se levait au jour, entrait dans l'atelier pour n'en sortir qu'à la nuit, et ne vivait qu'avec sa muse ». Son génie est précoce et, pour en discipliner l’ardeur désordonnée, son maître Bouchardon « en étouffa l’énergie sous des travaux continus ». L’ardeur du jeune homme se trouve ainsi refoulée par le travail et détournée vers le monde imaginaire de l’art, de même que l’érudition livresque de Winckelmann peut apparaître comme une dérivation de son homosexualité d'abord latente. Sarrasine en vient ainsi à gagner le grand prix de sculpture grâce à une statue signalée par Diderot lui-même comme un chef-d’œuvre (« Diderot vanta comme un chef-d’œuvre la statue de l’élève de Bouchardon »), qui lui permet par une bourse de compléter sa formation par un séjour à Rome. Le jeune homme ne connaît alors rien du monde, il « ne vivait qu’avec sa muse », « il n’eut pas d’autres maîtresses que la sculpture ». Selon Barthes, Bouchardon agit ainsi en mère poule, gardant son élève pour lui seul et préservant sa virginité des tentations du monde extérieur. >>.

 

 

Bouchardon au Louvre
Bouchardon au Louvre
Bouchardon au Louvre
Athlète domptant un ours. Athlète domptant un lion.

Athlète domptant un ours. Athlète domptant un lion. 

Bouchardon au Louvre
Bouchardon au Louvre
Bouchardon au Louvre
Bouchardon au Louvre
Bouchardon au Louvre

 

23 février 2020

Soulage au Louvre

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Si cela fait toujours plaisir de voir des toiles de Soulage, surtout celles peinte dans sa centième année et que c'était une belle façon de fêter l'anniversaire du peintre, il reste que la présence au Louvre de ces tableaux avait quelque chose d'incongru.

 

 

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Paris, février 2020

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