La citadelle de Spinalonga
Les Vénitiens construisirent en 1579, sur les ruines d’une acropole antique, une puissante forteresse destinée à protéger le port d’Elounda. Les hauts murs et les deux bastions circulaires, sur le dessus de la colline, permettaient à l’artillerie de commander l’entrée du port d’Elounda.
Cette forteresse, dont il subsiste d’impressionnants vestiges, était l’une des places fortes les plus importantes et des mieux défendues de la Crète. Elle fut l’une des seules de toute la Crète, avec les forteresses de Souda (près de La Canée) et de Graboussa (au nord-ouest de la Crète et de Kastelli (Kissamou)), à ne pas tomber aux mains desTurcs, quand ceux-ci conquirent la Crète en 1669, après le siège de Candie.
Tout au long du xviie siècle, la forteresse est restée dans des mains vénitiennes et était un refuge pour les chrétiens se sauvant des Turcs. Après avoir résisté près d’un demi-siècle à la suprématie turque, et après un ultime siège de trois mois, les Vénitiens, durent finalement céder la place forte aux Turcs en 1715. Les Turcs s’y installèrent donc jusqu’au début du xxe siècle, quant à leur tour, ils furent chassés de Crète. Et là, on décida d’y parquer les personnes atteintes de la lèpre en Crète.
La léproserie, l'une des dernières en Europe, se trouvait dans le fort vénitien, restauré par les lépreux qui y vécurent de 1903 à 1957. Il y en eut jusqu'à 300 à 400 vivant en communauté, avec les corps de métiers qu’on trouve dans n’importe quel village grec, du coiffeur au pope. Le dernier habitant, un prêtre, y aurait vécu jusqu’en 1962.
Aujourd’hui l’île est inhabitée.
promenade à Agios Nikolaos
Ce que l'on voit ci-dessus au premier plan n'est pas la mer mais le centre de la commune où se trouve le lac Voulismeni. Ce joli bassin est bordé de cafés, de tavernes et de boutiques. Jadis on le nommait "bassin d'Artémis" et depuis 1870 un bief le relie au port. Le lac réputé "sans fond" a en réalité une profondeur de 64 m ce qui est impressionnant surtout en regard de sa taille modeste.
A Héraklion, dans l'église Sainte Catherine du Sinai belle collection d'icones de l'école crétoise
Musée archéologique d'Héraklion (3)
un tableau décorant l'escalier du musée que l'on croirait sorti d'un voyage d'Alix, enfin les voyages d'Alix c'est mieux que cela.
Petite chronologie crétoise
- vers 7000 av J.C. première présence humaine attestée
- civilisation minoénne 2700 à 1200 av J.C
- -1450 la grand catastrophe due au cataclysme de l'effondrement de Santorin vers la même époque les mycéniens envahissent la Crète
- vers 1100 av J.C, les doriens autre peuple venu de Grèce envahissent le pays
- en -67 les romains anéantissent les crétois qui soutenaient leur ennemi Mithridate VI, roi du Pont
Musée archéologique d'Héraklion (1)
En regardant ces images, témoins de la culture minoènne ayez toujours à l'esprit que les plus récentes pièces datent de 1450 avant J.C. date de l'effondrement de cette culture du probablement au cataclysme qui engloutit la quasi totalité de l'ile de Santorin, catastrophe probablement à la base de la légende de l'Atlantide (à ce sujet je vous recommande le passionnant livre d'aventures qu'est "Les atlantes" de Georges Bordonove.
Le disque de Phaestos. Il a été découvert en 1908 une équipe d'archéologues italiens qui fouillaient le site du palais de Phaestos. ce disque d'argile de 16 cm de diamètre et d'environ 2 cm d'épaisseur est orné sur ses deux faces de pictogrammes. Certains représentent des formes humaines, masculines ou féminines; d'autres des poissons, des os, des animaux ou des motifs végétaux. D'autres encore sont plus abstrait, ce qui laisse la possibilié de maint suppositions, certains y ont vu un extraterrestre ou l'Arche d'alliance (moi j'ai vu un punk!). A ce jour cette mystérieuse écriture n'a toujours pas été déchiffrée.