Musée de la ville de Tokyo, la maquette du pont et du quartier Ryogoku, (2)
La visite du Musée de la ville de Tokyo est une magnifique occasion de remonter le temps (voir le premier volet de ma visite*. Tokyo est une capitale particulière car il y subsiste très peu d'éléments du passé; d'abord en raison de ses deux grandes destruction du XXème siècle, le grand tremblement de terre de 1923 et le raid aérien américain du 10 mars 1945. Ensuite ce qui avait été reconstruit immédiatement après la guerre a été en grande partie détruite par la spéculation immobilière et le bouleversement qui causa les constructions autour de la venue des jeux olympique de 1964.
Le pont de Ryōgoku (両国橋, Ryōgoku-bashi ) est un pont de Tokyo construit en 1659 sur la Sumida-gawa juste en amont de sa confluence avec la Kanda-gawa. Son nom, qui signifie « deux provinces », vient de ce qu'il relie Edo (prédécesseur de Tokyo dans la province de Musashi) et la province de Shimōsa. Le quartier de Ryōgoku à l'extrémité est du pont lui doit son nom1. Originellement en bois, il est endommagé à plusieurs reprises avant d'être remplacé par un pont métallique en 1904. Le pont actuel résulte des fortes rénovations de 19321, et mesure 164,5 m de long pour 24 m de large.
Le quartier de Ryogoku est celui où s'élève le musée de la ville. Il n’est pas surprenant que les promoteurs de ce projet aient choisi de l’implanter dans le quartier de Ryôgoku, quartier populaire, dont le pont qui porte le même nom et enjambe la Sumida, joua un rôle important. Il a aussi été rendu célèbre par les estampes. Mais Ryôgoku, c’est aussi le quartier des lutteurs de sumo, élément non négligeable de la culture japonaise.
La maquette montre le pont et le quartier de Ryogoku au début du XIX ème siècle on découvre ce lieu où les habitants de l’époque venaient s’amuser et se détendre.
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