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Dans les diagonales du temps
24 avril 2020

la droite est braque, il ne faut jamais l’oublier

 

la droite est braque, il ne faut jamais l’oublier

Car, ce qui me séduit dans la droite, ce sont les écrivains, Montherlant, Morand et Giono, Jacques Perret et Marcel Aymé. Je suis toujours attiré par la déconnante, et la droite déconne. Les hurluberlus, les mabouls, on ne les trouve qu’à droite. la droite est braque, il ne faut jamais l’oublier. A gauche, c’est du sérieux. Ils pensent ce qu’ils disent et, c’est le moins qu’on puisse dire, ils ne sont pas très indulgents avec les idées des autres. Je n’ai jamais entendu Marcel Aymé porter des jugements sur le reste de l’humanité, ni demander des sanctions ou des châtiments. »

Michel Audiard

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Commentaires
M
Plus que dans leurs livres les écrivains de droite (mais vous avez raison cette séparation entre droite et gauche est bien problématique et que faire de ceux qui sont passés de gauche à droite ou l'inverse) c'est dans leur vie qu'en effet les écrivains de droite seraient plus léger, se prendraient moins au sérieux que ceux de gauche. Je pense aux hussards à Jacques Perret à Alphonse Boudard. On devrait lire et relire ces deux derniers écrivains en particulier Boudard qui fait sourire avec des situations pas forcément rigolotes.
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I
Qu’est-ce qui fait "l’esprit" de la droite différent de celui de la gauche, ce n’est pas si simple finalement. Communément on attend une droite conservatrice cul pincé sans aucun humour ... Audiard se plaît à nous dire là tout le contraire et on sent qu’il n’a pas tout à fait tort. Mais Montherlant comme rigolo déconnant ?! ou Giono ... et d’ailleurs Giono est-il de droite ? J’ai été étonnée de trouver régulièrement quelques uns de ses livres en vente sur le Larzac au hameau de Montredon le fief de José Bové, dans une ancienne bergerie reconvertie en librairie contestataire baptisée "la Brebis qui lit" . Quant à Marcel Aymé, j’ai redécouvert assez récemment son extraordinaire "Jument verte", un récit totalement scandaleux ne parlant que de sexualité, sur un ton formidablement ironique humoristique, plein de satire humaine et sociale . Ramon Fernandez avait écrit à sa parution en 33 : « Sachez que j’avais très mal à la gorge quand je l’ai lu et que mes éclats de rire ont si bien aggravé mon état, que j’ai failli ne pas pouvoir écrire cette chronique » . Marcel Aymé – de droite ? - y est effectivement formidablement braque, et porte d’impitoyables jugements implicites sur les hypocrisies de tous ses personnages . Une découverte aussi que je trouve bien étonnante, celle des emprunts évidents à "La Jument verte" du jeune P.S Heudaux dans "Nos plaisirs" ( lui pourtant de gauche... pas si sérieux quand même ! )
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X
Michel Audiard, le collaborationiste qui écrivait dans le journal L'Appel !!!
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